MATERR’UP et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour lancent la Chaire Industrielle CONSTRUCTERR

MATERR’UP, start-up industrielle implantée à Domolandes et spécialisée dans les bétons bas carbone vient de lancer la Chaire Industrielle CONSTRUCTERR en partenariat avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour !

Créée il y a 3 ans et installée sur le technopôle Domolandes, la start-up Materr’up propose une nouvelle génération de bétons à base de terres d’excavation ou de ciment d’argile. En fin d’année dernière, elle a levé 3 millions d’euros pour recruter et bâtir une usine.

Materr’up est sans conteste l’une des startups landaises à suivre. Créée en 2018, la jeune entreprise est pilotée par 3 associés aux profils complémentaires, à savoir Charles Neuville (docteur en physique-chimie, ancien ingénieur chez Lafarge et Total), son frère Mathieu (qui a opéré dans le secteur bancaire) et Manuel Mercé (docteur en chimie). Tout ce qu’il faut pour nourrir des ambitions… en béton.

La semaine dernière, Materr’up s’est encore signalée en signant un partenariat inédit avec E2S UPPA (consortium de l’Université de Pau né du programme d’investissements d’avenir de l’État et spécialisé dans la transition énergétique) et la Communauté Pays Basque. Ce partenariat porte sur la création d’une nouvelle chaire industrielle, baptisée « Constructerr’ » et que la startup financera à 55%.

Cette chaire, dirigée par le chargé de recherche Fionn McGregor, étudiera les propriétés des nouvelles générations de béton en termes de confort hygrothermique et de qualité de l’air, de recyclabilité et de modélisation, ainsi que la « création de nouveaux systèmes de construction en couplant le béton d’argile à d’autres matériaux tels que le bois et les isolants biosourcés ».

À cette chaire d’une durée prévue de 5 ans, seront bientôt rattachés deux doctorants et deux post-doctorants. L’agglo basque co-finance la chaire car elle sera fixée à Anglet, du côté de l’ISA BTP. « C’est la première chaire industrielle européenne dans le secteur du bâtiment qui est portée par une start-up », explique Materr’up, dont le projet « s’inscrit dans le contexte réglementaire de la RE2020 », nouvelle réglementation environnementale touchant aux bâtiments neufs et visant à en diminuer l’impact carbone.