Chèque France Num de 500 €

Le chèque France Num est une aide France Relance à la numérisation des très petites entreprises. Ce chèque d’un montant forfaitaire de 500 euros est destiné à certaines entreprises de moins de onze salariés ayant fermé administrativement pendant le confinement de novembre 2020, ainsi qu’aux hôtels sans condition de fermeture administrative.

Qui peut en bénéficier ?

Certains commerçants ou artisans qui ont subi une interdiction d’accueil du public lors du confinement de novembre 2020 et certains hôtels (et hébergements similaires), avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros HT et moins de 11 salariés, pourront en bénéficier, dans la limite des crédits disponibles.

Pour en savoir plus sur les entreprises éligibles :

  • Décret n° 2021-69 du 27 janvier 2021 relatif à l’aide exceptionnelle à la numérisation pour certaines entreprises employant moins de onze salariés qui n’ont pas pu accueillir le public en raison de l’urgence sanitaire, lors du deuxième confinement en novembre 2020.

Accès au téléservice pour déposer un dossier : cheque.francenum.gouv.fr/

Quelles sont les dépenses éligibles ?

Deux types de prestations sont éligibles pour bénéficier de l’aide à la numérisation :

1/ Achat de solutions numériques ou abonnement auprès d’offreurs de solution (notamment les activateur France Num de type « Offreurs de solutions »). 

Il n’est pas nécessaire d’être référencé sur le téléservice pour que la dépense soit éligible.

Exemples de dépenses éligibles : Création d’un site internet ou e-commerce, pack visibilité, intégration à une place de marché, abonnement un service numérique de gestion des stocks, des commandes, des livraisons (se reporter à la page d’accueil du téléservice pour avoir la liste complète).

A noter : la dépense peut inclure une part d’accompagnement pour la mise en œuvre de la solution ou des solutions.

2/ Prestations d’accompagnement à la numérisation (c’est-à-dire diagnostic pour débuter sa transformation numérique) par un consultant privé référencé.

Vérifier si votre prestataire d’accompagnement est référencé.

Quels sont les justificatifs à fournir ?

  • Une ou plusieurs factures datées entre le 30 octobre 2020 et le 31 mars 2021. A noter : le montant total des factures déposées doit être supérieur ou égal à 450 euros TTC. Formats de fichier acceptés : jpeg, pdf, png.
  • Une pièce d’identité du déclarant. Formats acceptés : jpeg, jpg, png.
  • Un contrat de prestation  si la demande n’est pas faite par le bénéficiaire.

Toutes les infos : https://cheque.francenum.gouv.fr/ecom/

 

Région Nouvelle-Aquitaine – « COMMENT BÉNÉFICIER DU CHEQUE RELANCE V.I.E ? »

WEBINAIRE « COMMENT BÉNÉFICIER DU CHEQUE RELANCE V.I.E ? »

Avec la Région Nouvelle-Aquitaine et les équipes de la Team France Export, Business France présente le V.I.E et les aides disponibles dans le cadre de #FranceRelance.

Depuis le 1er décembre, Business France met à disposition des entreprises 3 000 chèques relance V.I.E de 5 000 €

PARTICIPEZ AU WEBINAIRE LE 02 FEVRIER 2021 A 9H00 

30 minutes pour tout savoir !

  • Pourquoi est-il nécessaire d’exporter dans un contexte de crise ?
  • Comprendre le plan de relance export et les aides financières associées.
  • Le V.I.E, véritable solution RH pour votre stratégie internationale de sortie de crise

Pour la relance export , pensez V.I.E !

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Région Nouvelle-Aquitaine – Une convention pour optimiser les aides aux entreprises

Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Jean-François Clédel, président de la CCI Nouvelle-Aquitaine, ont signé une convention de partenariat pour le développement économique des entreprises néo-aquitaines, ce jeudi 21 janvier.

L’objectif : poursuivre au mieux la collaboration des deux structures en faveur des entreprises.

Le détail des mesures : https://entreprises.nouvelle-aquitaine.fr/actualites/une-convention-pour-optimiser-les-aides-aux-entreprises

Néolithe : transformer les déchets ultimes en granulat

Construction 21, partenaire du Grand Prix de l’Innovation Construction Durable et Cadre de Vie 2020, a réalisé une série d’interviews des 9 finalistes du concours d’innovation organisé par Domolandes. Retrouvez la start-up qui a décroché la seconde place de l’édition 2020 : la start-up NEOLITHE

Retrouvez l’article C21 : ici

30 millions de tonnes de déchets sont enfouis ou incinérés chaque année en France. En parallèle, c’est 400 millions de tonnes de granulats qui sont utilisés pour la construction. Face à ce constat, la start-up Néolithe a mis au point une fossilisation des déchets non-recyclables en granulats réutilisables par l’industrie du bâtiment. Entretien avec Nicolas Cruaud, Président de Néolithe et lauréat du Grand Prix de l’Innovation 2020 organisé par Domolandes.

Comment valorisez-vous les déchets ultimes ?

Nicolas Cruaud : Les déchets ultimes sont le reliquat d’un cycle de traitement complexe des déchets ménagers et industriels. S’ils ne sont pas valorisés, ils sont enfouis ou incinérés. Avec Néolithe, nous sommes en mesure de fossiliser n’importe quel type de déchet non-inerte et non-dangereux en des matières minérales. Les granulats issus de ce processus peuvent ensuite être utilisés comme matières premières dans l’industrie de la construction, notamment dans la fabrication de béton et de routes.

Le principal avantage de notre solution est sa légèreté. Elle est opérationnelle en une journée et sur n’importe quel site ou chantier, grâce à de simples branchements aux réseaux d’eau et d’électricité.

En quoi votre projet ouvre la voie à un traitement plus écologique des déchets ?

N. Cruaud : Notre procédé est plus vertueux que l’incinération et l’enfouissement. Pour une tonne de déchets fossilisés, on évite la libération de plus d’une demi-tonne de carbone dans l’atmosphère. Appliqué à l’échelle nationale, ce procédé réduirait de près de 5% les émissions de gaz à effet de serre françaises.

De plus, Néolithe peut s’implanter à côté de n’importe quelle usine ou chantier et sur n’importe quelle plateforme de tri. Traiter les déchets au plus proche de leur production évite non seulement leur transport, mais permet également une réduction drastique de ceux traités à l’extérieur du chantier. De la même manière, les déchets issus des sites de déconstruction peuvent être transformés sur place et être directement réutilisés comme matière première.

On parle fréquemment d’indépendance énergétique. Avec la mise à disposition d’un FOSSILISATEUR, le principe est le même. Les collectivités et les industriels deviennent plus autonomes sur les déchets et en maitrisent la gestion et la valorisation.

Comment les déchets sont-ils transformés en granulats ?

N. Cruaud : Néolithe est une solution qui reprend exclusivement les déchets ultimes non-inertes et non-dangereux. Son approche « prêt à fonctionner » se présente sous la forme d’un ensemble de conteneurs maritimes, qui ont la capacité de traiter jusqu’à 10 tonnes de déchets par jours. Cela représente près de 2 500 tonnes par an.

Dans le premier conteneur, les déchets sont broyés afin d’obtenir une poudre de 0-600 microns. Dans le second, est ajouté un liant dans lequel réside toute l’expertise de Néolithe. Ce liant bas carbone permet de rendre les déchets inertes et de les restructurer. Le granulat issu de ce système possède une résistance comparable à celui collecté en carrière. Il est composé à 80% de masse de déchets et 20% de liant. Il pourra être utilisé en tant que matière première dans le secteur du BTP, en renforçant une sous-couche routière ou en s’intégrant à une formulation de béton traditionnelle, de fondation ou de propreté.

Quelles sont vos perspectives pour le futur de Néolithe ?

N. Cruaud : Nous sommes actuellement à la fin de notre phase de R&D. Notre pilote industriel, qui sortira en janvier 2021, sera ouvert à la visite au public près d’Angers. Ce pilote prendra en charge des déchets du BTP et aura la capacité de produire plusieurs centaines de kilos par jour. Dans un second temps, une fois nos granulats certifiés, nous construirons notre FOSSILISATEUR DEMONSTRATEUR. Il aura la capacité de traiter 2500 tonnes de déchets par an, ce qui nous permettra de nous présenter comme une alternative crédible à l’incinération et l’enfouissement.

Nous nous adressons donc en priorité aux industriels du BTP qui doivent gérer leurs déchets et aux acteurs de leur collecte. Souvent, ces industriels ont une collecte et une plateforme de tri sur leurs chantiers, mais pas de site d’enfouissement. Un FOSSILISATEUR temporaire leur faciliterait donc grandement la tâche. Au niveau des collectivités, la mise à disposition d’un FOSSILISATEUR leur permettrait d’avoir une politique locale active dans la gestion de leurs déchets.

Que vous a apporté votre suivi par Domolandes ?

N. Cruaud : Après deux ans de suivi par Domolandes, nous avons remporté leur Grand Prix de l’Innovation. En plus de ce titre, notre participation nous a donné l’occasion de nous faire des contacts dans tout le secteur du BTP et même de gagner un actionnaire.

https://neolithe.fr/