Une vidéo 🎥 très sympa réalisée par un étudiant ingénieur 🚀🌕 sur le séjour des étudiants de ESTP Paris option Entrepreneuriat 💡 lors du Bootcamp organisé par Domolandes en fin d’année dernière :
Vivement la prochaine édition !
A propos de l’ESTP : L’ESTP Paris, l’Ecole des Grands Projets, est l’école de référence qui forme en France le plus grand nombre de cadres dans le domaine de la construction et des travaux publics.
Si vous ne connaissez pas encore le projet Solibat 40 porté par les Compagnons Bâtisseurs Nouvelle-Aquitaine, je vous invite le découvrir dans cet article publié par le Département des Landes :
A propos de SOLIBAT : Porté par les Compagnons bâtisseurs Nouvelle-Aquitaine (CBNA), structure d’insertion par l’activité économique (SIAE) implantée dans les Landes depuis 2016, le projet Soli’bât, à Saint-Martin-de-Seignanx, repose sur le principe de l’économie circulaire : récupérer des matériaux et équipements de construction neufs ou de seconde main pour les proposer à bas coût à des publics défavorisés et contribuer ainsi à l’amélioration de leur habitat. Les dons proviennent de chantiers de déconstruction, de travaux d’entreprises du BTP ou de fins de stock de grandes surfaces de bricolage.
Article très intéressant sur notre Start-up MATERR’UP publié par le MONITEUR et écrit par Orianne Dupont (Bureau de Bordeaux du Moniteur) | le 26/01/2022 |
La start-up landaise Materrup démarre la commercialisation de son ciment d’argile non calcinée, destiné à remplacer le ciment traditionnel dans la composition du béton. Une technologie qui répond à la fois à l’urgence climatique et aux exigences de la RE 2020.
Il a fallu huit ans (dont trois depuis la création de l’entreprise en 2018) et 35 brevets déposés à l’international pour que Materrup lance son « Clay cement 1 » (MCC1) sur le marché.
Un ciment réalisé à partir d’argiles crues – ni cuites, ni flashées -, mélangées à un précurseur et à un activateur, qui s’intègre dans la composition d’un béton structurel de type 42.5. Sans surdosage. Une solution pour la fabrication de blocs creux, dalles parking et murs préfabriqués que les dirigeants, Mathieu et Charles Neuville et Manuel Mercé, estiment « propre, locale et esthétique » et dont l’industrialisation démarrera dans les prochains jours, après leur arrivée dans leur nouvelle usine de 1 800 m2 au sein de la zone d’activités Atlantique Sud à Saint-Geours-de-Maremne (Landes). Ils quittent ainsi le technopôle Domolandes, où tout a commencé.
L’argile, une ressource abondante et performante
« Sans modifier la qualité du béton, nous le substituons au ciment traditionnel : son empreinte carbone est de 350 kg de CO2 par tonne : soit une réduction de 40 % par rapport à un ciment 42.5 de type Cem II », détaille Mathieu Neuville, ingénieur en chimie et ancien de chez Lafarge et Total, entreprises au sein desquelles il avait déjà démarré la réflexion sur les bétons bas carbone, qu’il jugeait trop lente.
« Nous apportons une solution qui réduit l’empreinte carbone, tout en s’appuyant sur le cadre normatif, indique Charles Neuville, directeur administratif et financier de Materrup, cela ne modifie aucunement la mise en œuvre du béton. » Utiliser l’argile est également une manière de valoriser une ressource abondante et présente partout ; et d’apporter une solution, à terme, pour les terres de déblais.
Déploiement sur tout le territoire et à l’étranger dès 2023
Après la mise de sa première usine dans les Landes – alimentée par une ressource issue d’un rayon d’une vingtaine de kilomètres – Materrup prévoit des implantations de petites unités de production de ciment en France, en Europe et au-delà, dès 2023.
En termes de performance énergétique, l’argile apporte un confort hygrométrique et sa couleur ocre qui teinte le béton semble plaire à leurs partenaires que sont les bétonniers, préfabriquants et constructeurs.
Depuis l’an dernier, Materrup décline son ciment local en diverses applications béton telles que des blocs creux (parpaings d’argile Argiroc) et des éléments préfabriqués destinés à l‘aménagement urbain (dalles alvéolées) qu’elle commercialise à l’échelle régionale.
Si le béton bas carbone est la problématique sur laquelle d’autres entreprises se penchent également, Materrup ne craint pas la concurrence. « Le marché est immense, reconnaît Charles Neuville, la production de tous les acteurs ne suffira pas à couvrir les besoins et nous avons une fenêtre de dix ans pour faire basculer les entreprises du bon côté. »
Une pépite de la French Tech
Materrup fait partie des 20 start-up « green tech » lauréates du programme « French Tech Green20 », dont la liste a été dévoilée en mai dernier par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique. L’objectif de ce programme est de faire émerger les nouveaux champions technologiques de la transition écologique en détectant puis accompagnant des start-up « green tech » qui ont la capacité de devenir les futurs leaders français, puis internationaux dans ce secteur.
Beaucoup de collectivités territoriales soutiennent le développement de l’activité des TPE PME, artisans, commerçants et indépendants, en vous proposant des aides financières à la transformation numérique.
France Num a publié sur son site un dossier avec le détail de chaque aide (conditions d’obtention, montant, date de clôture du dispositif…) région par région. Nous vous avons extrait celles qui concernent notre région.
Cette page est mise à jour régulièrement. Conservez son adresse dans vos favoris pour pouvoir y revenir.
Le Chèque Transformation Numérique concerne le recours à des prestations externes, des investissements matériels pour mener à bien des projets de transformation numérique d’entreprises de toute taille. La prise en charge va jusqu’à 50 % des dépenses éligibles pour des projets, le montant maximum est 150 000 euros. Montant minimum d’investissement de 10 000€.
Le programme TPE numérique donne accès à un diagnostic de maturité numérique réalisé par les conseillers numériques issus des Chambres des Métiers et des CCI territoriales. Il est assorti de recommandations pragmatiques pour conduire le changement et est pris en charge à 100% par la Région, les CCI et les CMA.
L’aide au conseil en stratégie numérique concerne des prestations externes : frais de conseil (diagnostic et stratégie de transformation numérique, diagnostic cybersécurité…). Les projets doivent se déployer autour de 4 leviers : le client, l’organisation interne, l’usage ou les partenariats. Elle est plafonnée à 30 000 euros, pour 50 % de dépenses éligibles. Dépôt de dossier avant le 1/09/2021.
Le diagnostic maturité digitale consiste en une prestation de conseil de 2 jours réalisée en entreprise par un cabinet export en transformation digitale prise en charge intégralement par la Région. L’entreprise bénéficie d’une évaluation de sa maturité numérique, d’un plan d’actions opérationnel et d’un coaching 3 mois après. Le dispositif est ouvert aux PME non industrielles. Fin de dépôt des dossiers : 31 mars 2022.
L’aide au développement de très petites entreprises (TPE) soutient la création, ou la reprise-transmission d’entreprise, et accompagne le développement des TPE par l’investissement stratégique et innovant. Elle couvre jusqu’à 50% des coûts liés au projet, 10 000 euros pour une aide à la stratégie, 60 000 pour une aide à l’investissement, 40 000 pour une aide au recrutement.
Le dispositif Accélération Start-Up soutient l’émergence et la croissance des jeunes pousses innovantes qui ont pour objectif de développer un produit et/ou service basé sur une innovation technologique ou non, dont le modèle d’affaires présente un risque, et n’ayant pas encore distribué de bénéfices. L’aide, qui est une subvention, un prêt ou une avance, est plafonnée à un montant maximum cumulé de 3 millions d’euros.
L’aide aux prototypes numériques a pour objectif de susciter des opportunités de marché et de développer de nouveaux services. La subvention couvre 50 % maximum des dépenses éligibles, dans la limite d’un plafond de 100 000 euros.
L’aide au recrutement transformation numérique cible les PME, ETI ou association avec activité économique disposant d’une stratégie de transformation numérique clairement définie, ayant bénéficié d’un diagnostic transformation numérique dans le cadre des programmes d’accompagnement financés par la Région (Usine du futur ou TransfoNum PME). Elle prend en charge les 12 premiers mois du salaire brut charges sociales et patronales incluses d’un cadre ou technicien qualifié en charge du projet de transformation numérique recruté en CDI. Attention, cette fonction est différente d’un DSI. Taux d’intervention jusqu’à 50% plafonné à 40 000 euros.
Face aux risques actuels de cybercriminalité, la Région Nouvelle-Aquitaine lance un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour diagnostiquer la sécurité des systèmes d’information des PME (de plus de 100 salariés) et des ETI du secteur industriel. Ainsi, 50 entreprises industrielles néo-aquitaines pourront bénéficier d’un audit gratuit d’une durée de 5 jours réalisé par Orange Cyber Défense. Le dépôt des candidatures se fait au fil de l’eau à partir du 25 mars 2021. Un comité de sélection se réunira tous les deux mois pour les examiner, la fin des dépôts de dossiers étant fixée au 15 mars 2022.
Appel à projets : « Innovation pour les créateurs et chefs d’entreprises » de la communauté d’agglomération du Grand Angoulêmecomprend deux volets : Emergence qui soutient les entreprises ayant des projets visant la mise sur le marché d’une offre de produit ou service innovant et Lancement qui soutient des projets en phase de pré-commercialisation (mise sur le marché dans moins de 12 mois). La subvention représente 50 % maximum des dépenses éligibles du projet d’innovation et est plafonnée à 20 000 €. La date limite de réception du dossier de candidature : 23 août 2021.
Le dispositif Briv’Accélère de l’Agglo de Brive intègre le numérique dans les objectifs de développement économique des acteurs locaux : communication digitale, site internet vitrine et/ou e-commerce, créations graphiques, formation, logiciels, équipements. La subvention représente jusqu’à 50 % des dépenses pour les projets inférieurs à 5000 euros, et 2500 euros pour les projets compris entre 5000 et 8000 euros.
Le dispositif d’aide à la transformation numérique Limoges Métropole est destiné à accompagner les entreprises du secteur commercial, artisanal, agricole, industriel et de services implantées sur le territoire de Limoges Métropole dans leur transformation numérique. Il couvre 50 % du projet jusqu’à 10 000 euros.
L’aide pour l’aménagement intérieur des entreprises commerciales et artisanales de proximité de Grand Dax Agglomérationcontribue à financer le déploiement des outils numériques liés à la gestion client et au paiement. La subvention représente 30 % des dépenses éligibles, elle est plafonnée à 10 000 euros.
L’aide à la transition numérique des entreprises de Grand Dax Agglomération soutient l’appropriation des usages avancés du numérique en subventionnant des prestations de conseil spécialisé et le déploiement de solutions numériques. L’aide couvre 20 % des dépenses éligibles, et est plafonnée à 10 000 euros.
Le dispositif Conseils à l’entreprise sur sa structuration et sa compétitivité informatique de Grand Dax Agglomération subventionne un premier niveau de conseil concernant les solutions de modernisation de son organisation informatique. L’aide représente 80 % des coûts de conseil, et peut être mobilisée en complément de l’ »Aide à la transition numérique des entreprises ».
L’aide au soutien de l’activité économique dans les centres bourgs de la Communauté de Communes de la Rochefoucauld-Porte du Périgord soutient l’activité économique locale. L’achat d’équipements et matériels (neuf ou occasion), les dépenses de publicité et de communication, les frais de formation liée à l’activité à destination des chefs d’entreprises et/ou des salariés sont éligibles. La subvention représente 30 % du montant des investissements éligibles, elle est plafonnée à 5 000 euros.
Le Fonds d’aide aux investissements pour la dynamisation du tissu économique de la Communauté de Communes Vézère Monédières Millesources contribue au maintien et au développement du tissu économique local en soutenant les démarches d’investissement des entreprises de proximité, dont l’achat de matériel informatique et l’aménagement numérique. Il concerne l’artisanat de service et/ou commerce de détail, l’économie sociale et solidaire et les entreprises agricoles. Son montant dépend du projet.